Appelle Alice !
Tu as été victime d'une violence sexuelle ?
Ce numéro t'emmènera gratuitement et anonymement au CPVS (centre de prise en charge des violences sexuelles) le plus proche !
Le point de rendez vous est à l'arrêt de métro Alma.
Contexte
Le constat a été fait, après plusieurs témoignages, que la façon dont les violences sexuelles étaient prises en charge n’était pas optimale, notamment en ce qui concerne les cas plus graves d’agressions sexuelles/de viols. Plusieurs ressources sont mises à disposition pour pouvoir comprendre comment agir dans ces cas là, mais ce n'est pas suffisant.
Qu'est ce qu'un CPVS ?
Un CPVS est un centre de prise en charge des violences sexuelles ; il peut être recommandé dans le cas où les faits datent de moins de 7 jours et où des traces d’ADN pourraient être exploitées. De nombreux CPVS sont en train de naître dans différents lieux importants de Belgique.
Ces centres sont spécialisés dans la prise en charge des victimes, avec une équipe pluridisciplinaire (infirmière légale, psychologue, médecin, assistant·e social,…), une possibilité de conserver les prélèvements 6 mois si la victime ne veut/peut porter plainte le jour même, une garde 24/24h. Bien sûr, il n'y sera faite aucune distinction de genre et d'orientation sexuelles, chaque personne se présentant dans un centre sera accueillie, écoutée, conseillée et bénéficiera de toute l'aide qui lui sera nécessaire.
Projet
La volonté est simple, mettre en place une ligne directe, gratuite et anonyme entre un campus et le centre CPVS le plus proche.
Pour l'instant cette possibilité n'a été mise en place que sur le campus de Woluwé, l'initiative émanant de l'AGW. Bien entendu, la volonté est que chaque victime de chaque campus puisse être amenée en sécurité au centre le plus proche peu importe l’heure et le jour.
Tout ceci a été mis en place avec l'aide de la Zone de Police de Montgomery et l'AGL qui finance entièrement le projet. L'idée est de voir le projet évoluer et de ne pas se limiter au campus d'Alma ni aux campus de l'UCLouvain. L'idée est surtout de montrer que c'est possible d'aider efficacement les victimes et nous attendons donc que le projet évolue et soit par après étendu par les différentes Zones de Police et établissements d'Enseignement Supérieur.
Nous espérons aussi pouvoir insuffler l’envie d'initier des projets similaires chez d’autres représentant·es étudiant·es.
Bien entendu la volonté principale serait que ce projet ne soit pas nécessaire !
